mercredi 27 juillet 2011

Le café comme miroir de nous-mêmes ?


Mon billet précédent sur les cafetières à emballage unique m’a vraiment poussé à m’interroger sur ce qu’est la machine à café idéale. Je suis pleinement conscient de mon incapacité à trancher cette question épineuse en quelques lignes, tant de manières de préparer le café, tant de moutures, tant de degrés de torréfactions. Il en résulte une multitude de combinaisons à essayer et à réessayer. Une tâche beaucoup trop titanesque pour mes faibles moyens.

J’irais cependant de cette réflexion. Nous devenons de plus en plus ridicules dans cette quête de la perfection en matière de café. Nous avons vu il y a quelques temps un engouement pour les cafetières expresso maison. Le café expresso fait à la maison, à moins d’investir dans une machine haut de gamme n’a rien à voir avec ce que l’on trouve dans un bon café. La pression requise par la machine en fait un appareil qui demande un entretien constant ce qui n’est pas souhaitable pour la plupart des cuisines.

La machine automatique est intéressantes, mais nous prive de l’attente de ce que doit représenter un café... Le café qui s’en dégage n’a généralement rien d’exceptionnel, pas parce qu’il n’en a pas le potentiel, mais parce que l’on ne prend pas le soin avec ces machines de prendre un café de qualité qui ait une mouture qui dégage tous les arômes.

Puis, il y a la bonne vieille cafetière percolateur de mon père. Elle est tant reliée à certains de ses souvenirs que le café qu’elle fait même si à mes yeux n’est probablement pas le meilleur restera aux siens celui qui évoquera le plus.

Pour ma copine, c’est la mukka express. Cette cafetière de Bialetti, qui non seulement fait le café mais  également un superbe mousse et le tout sans moteur. Je serais curieux de faire une dégustation à l’aveugle avec des amateurs de cappuccino… Je suis à peu près convaincu qu’ils ne verraient que peu de différence et que cette petite merveille les satisferait autant que leurs dispendieuses machines italiennes pour
produire ce nectar du matin.

Reste la bonne vieille cafetière italienne : ma préférée. Nous avons investi il y a quelques années en camping en Italie dans une de ces petites merveilles et je dois avouer que ce 10$ est l’un des 10$ les mieux investis de ma vie.

Le plaisir de l’attente, le mystère du mécanisme pourtant si simple, la durabilité, la portabilité, le design iconique… bref, les qualificatifs pour faire l’apologie de cette merveille, cet incontournable de la cuisine européenne me manquent.

Bref, peut-être que nous pourrions dire "dis moi quel café tu bois et je te dirai qui tu es". Le café comme miroir de nous même ? ;o)

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