cc:sapphic - Jatropha |
Ultimement c’est un facteur de changement mais dont les effets secondaires nous coûtent très cher. Les migrations clandestines et le coût qu’elles exercent sur notre société sont des facteurs qui devraient être prises en considération lorsque des politiques sont mises en place. Lorsqu’elles ont faim, les populations se révoltent et vont chez leurs voisins si elles ne peuvent plus se nourrir chez elles.
La nouvelle coqueluche de ces nouveaux biocarburants est le cassava. Je n’avais jamais entendu parler de cette plante, mais il s’agit en fait du manioc ou du yuca. Il s’agit d’une des plantes qui possède le plus de potentiel pour le carburant. Actuellement, elle est principalement utilisée en Asie, mais si ces usines de transformation devaient atteindre l’Afrique, les choses seraient plus catastrophiques, puisqu’en Afrique, il s’agit d’une denrée de base, ce qui n’est actuellement pas le cas en Asie.
En Afrique, les producteurs Européens utilisent la jatropha, une plante qui n’aurait pas de potentiel alimentaire. Selon Wikipedia, elle serait même toxique pour les humains. Cependant, ce prétexte est quelque peu hypocrite, puisque ce sont les paysans vivant des noix et de la cueillette dans la savane qui sont les premiers pénalisés par l’espace occupé par cette nouvelle plante.
En 2010 le pourcentage des grains utilisés pour la production de biocarburants atteignait 6%. Comme quoi notre comportement à la pompe qui fait gonfler les prix du brut et qui stimule la production de biocarburants a un impact majeur sur la cuisine des autres.
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